La nuit tombe
Mes yeux noirs chavirent
L’espoir dérive
Hécatombe, sombres hasards
Les ténèbres m’engloutissent
Asphyxie, mon cafard
Ma peine s’enlise
Brise-miroir de mon âme
Sinistre existence agonisante
Depuis longtemps déjà rongée par la vermine
T’as défoncé mes rêves, ravagé ma vie
T’as dit fille de Satan, fille du Démon
Je prononce en son nom ta damnation
Cauchemar ! Cauchemar !
Tu n’es qu’une fille de rien transpirant l’amertume
Voleuse d’enfance, mamelle toxique
Mais moi fille de Satan, engendrée du chagrin
Je t’offre en sacrifice au Grand Malin
Cauchemar ! Cauchemar !
Vomir l’espoir, aspirer le vide
Remède suprême pour mes cicatrices
Dieu, détresse
L’Angoisse est mon héroïne
Ame Hantée, visions morbides
Respirer, délires putrides
Des blessures en rafales
Désespoir en filigrane